🌴 Coucou tout le monde. Aujourd’hui je viens vous parler de ce roman qui m’a emmenée du côté de la Floride et de son archipel d’îles reliées par une seule route.
Je me suis plongée dans l’histoire haletante de Tom Baldwin qui, quelques jours avant Noël, est victime d’un terrible accident de la route. Lorsqu’il se réveille à l’hôpital, il apprend que son fils Josh est mort. Comment se relever d’un tel drame et croire en la vie après cette tragédie ? Sa vie va pourtant être, à nouveau, bouleversée lorsqu’il va recevoir un mail anonyme lui annonçant que son fils est vivant !
🌴Comment réagir à l’impensable ? S’accrocher au moindre espoir tout en sachant que c’est impossible ? Chercher à savoir qui est capable de le faire souffrir autant en lui infligeant de tels propos ? Dans quel but ? Tom va devoir affronter une nouvelle tempête émotionnelle, traverser des moments de doute, de méfiance et de peur, à la recherche de la vérité. Une écriture fluide qui nous fait découvrir les coulisses de la vengeance, de ce que les hommes sont capables de commettre pour éloigner ce qui les dérange, du pouvoir de l’argent. Une lecture à la fois émouvante, parfois terrifiante.
Ne fais confiance Ă personne
🌴On vit le deuil d’un père qui se sent coupable d’avoir tué son fils accidentellement, sa solitude, sa souffrance. Avec ce sentiment de pudeur d’un homme qui doit affronter seul ses pires cauchemars et se débattre contre les souvenirs qui l’assaillent. Jusqu’à l’arrivée d’un couple, Kay et Randy, comme nouveaux voisins. Qui sont-ils ?
On découvre ce qu’il y a de plus effroyable chez l’humain, comment on peut décider de rompre et nuire la relation entre un père et un fils. Et on se voit adresser une prière, en espérant qu’elle soit entendue, afin que la vérité soit découverte, qu’elle éclate au grand jour et surtout que les coupables soient punis a la hauteur de la douleur infligée. Après la tempête, le soleil finira-t-il par briller à nouveau ?
L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?
Mes extraits :
• « Il paraît qu’il faut être fort, qu’il faut rester stoïque face au malheur. Laissez-moi vous dire que tout ça, c’est des conneries. Ne me parlez pas du chagrin et n’employez surtout pas ce mot à la mode : « résilience ». Ne me parlez pas de l’oubli et du temps qui passe. Je ne veux pas oublier. Pleurez. Pleurez tout votre soûl, pleurez autant qu’il vous plaira. Vous avez le droit de pleurer, vous avez le droit d’avoir mal, parce que la vie fait mal, qu’elle a des dents et que, tôt ou tard, croyez-moi, elle vous fera payer d’une manière ou d’une autre tous les petits instants de bonheur qu’elle vous a octroyés »
Ma note : 8,5/10