Bonsoir tout le monde. J’espère que vous allez bien. Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de ce témoignage exceptionnel de Sima Vaisman.
Déportée en janvier 1944 à l’âge de 41 ans, elle a exercé en tant que médecin à Auschwitz. Elle rédige ce texte seulement huit jours après sa libération, le 3 mai 1945. À travers des mots puissants, l’autrice aujourd’hui disparue, pose un regard clinique sur la réalité des camps de concentration avec précision et concision, elle qui n’a jamais cessé de venir en aide à ses camarades. Ce texte, à la fois bouleversant et porteur de vérité, transmet aux générations futures la terrible expérience vécue par un témoin de l’indicible.
Le texte a d’ailleurs été conservé tel qu’il a été écrit à l’époque.
Un témoin de la première heure, engagé, afin d’aider du mieux qu’elle le pouvait et avec les maigres moyens qui lui étaient donné de soigner ceux qui dépérissaient de jour en jour. Un texte court et brut, sans détours, qui révèle les conditions d’extermination des juifs à Birkenau, avec cette nécessité de transmettre cette mémoire collective, pour ne jamais oublier ce que les nazis ont fait et la réalité d’Auschwitz.
Des descriptions souvent insoutenables qui nous glacent le sang, ne cachant rien d’une réalité hallucinante, où cette haine a entraîné la monstruosité des crimes commis. Un plongeon sans détour dans les camps d’extermination où la mort rôde sans cesse, où des millions d’innocents ont perdu la vie dans des conditions inhumaines. Imaginer la fumée qui s’échappe des cheminées des crématoires qui font disparaître des milliers de corps sans laisser aucune trace, entendre ces cris qui viennent hanter les nuits, les appels au secours hurlés à la proche de la mort mais qui demeurent sans réponse et ce silence absolu qui éteint les derniers espoirs.
Un témoignage comme j’en ai rarement lu et que je vous recommande pour poursuivre ce devoir de memoire. Lire, en parler, c’est ne JAMAIS OUBLIER.
Je n’ai noté volontairement aucun extrait car ce récit est puissant du début à la fin.
Je tiens à remercier Hannya et les @editionsmichellafon pour l’envoi de ce récit 🙏
Ma note : 8,5/10