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L’immeuble de la rue Cavendish – Caroline Kant

L’immeuble de la rue Cavendish – Caroline Kant

Coucou tout le monde. Aujourd’hui, je viens vous parler de cette nouvelle lecture dans le cadre du #grandprixdeslecteurspocket
Ravie d’avoir découvert la plume de l’auteure.

Direction Paris, dans la rue Cavendish plus précisément, près du parc des Buttes Chaumont. Après une rupture douloureuse avec son petit ami, Margaux, vingt-huit ans, vient s’installer dans l’appartement que lui prête son oncle, dans le quartier de son enfance. Et son nouveau lieu de vie ne manque pas d’animation ! Entre la concierge désagréable, le vieux fou du deuxième étage et l’insupportable gamine du quatrième, Margaux n’a presque plus de temps pour regarder ses vieux films d’horreur qu’elle affectionne tant. Jusqu’à ce que des bruits suspects et inquiétants lui parviennent de l’appartement du dessus… Jusqu’où est-elle prête à aller pour découvrir la face cachée de ses voisins et tenter de découvrir la vérité ?

J’ai passé un moment exquis dans cet immeuble. Avec des personnages à la fois drôles et attachants. Un lieu chaleureux et vivant où il se passe toujours quelque chose. C’est beau un immeuble comme ça, où les liens se tissent au fil des échanges, où l’on porte de l’intérêt à ceux qui nous entourent. Où l’on apprend à faire connaissance au fil de confidences, autour d’un café. Où la porte reste toujours ouverte à qui en ressent le besoin. Un vent de fraîcheur et légèreté souffle et cela fait véritablement du bien.

J’ai aimé cette solidarité qui s’installe à tous les étages. Comme un air de famille qui rassemble, où l’on se dit qu’on pourra toujours compter les uns sur les autres, partager un bon moment. Une humanité si importante de no jours afin de créer du lien. Un bonjour, un sourire, un regard bienveillant, une main tendue, c’est gratuit, ça ne coûte absolument rien et ces gestes ont le mérite de réchauffer les cœurs. De montrer que nous sommes attentifs à nos voisins et non repliés sur nous-mêmes, dans un égoïsme qui dévore et nous plonge un peu plus chaque jour dans une profonde solitude.

Je me suis sentie à l’aise dans cet immeuble, avec cette envie de partager un moment convivial avec chacun. Margaux, avec son obsession de tout découvrir de la vie de ses voisins et son imagination débordante, m’a bien fait rire. Une lecture qui se révèle particulièrement addictive et qui m’a donné envie de découvrir la suite de cette saga. A peine commencé, je l’ai terminé dans la journée. Je me suis clairement prise au jeu de la chasse aux informations sur le quotidien des habitants de cet immeuble si singulier.

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Mes extraits :

• « Pour moi, rien n’arrive au hasard : une blessure qu’on se fait un jour, une autre qui refuse de guérir. Tout est lié à ce qu’on vit, ce qu’on ressent. Notre corps garde en lui toutes les cicatrices causées par la vie, physiquement et nerveusement »

« Écoute, Margaux, les hommes, c’est comme la pâtisserie, ça se dévore »

« A la longue, ce genre de relation devient humiliante, voire toxique. Sans que Juliette en prenne conscience, leur aventure joyeuse et passionnée est devenue douloureuse, et j’ai peur qu’elle se dévalorise, peur qu’elle sacrifie ses plus belles années pour une chimère, et que le temps passe sans rien lui apporter d’autres que des frustrations »

Ma note : 8/10

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