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Le goût du bonheur – Angeline Michel

Le goût du bonheur – Angeline Michel

Coucou tout le monde, j’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, je vous emmène avec moi faire un beau voyage. Entre Londres et la Sardaigne.

Ce fut un réel bonheur de retrouver la plume fluide et addictive de l’auteure, qui fait qu’on n’a absolument pas envie d’arrêter de tourner les pages. Un magnifique moment de lecture, comme je les aime.

Laure fait ses premiers pas en tant que journaliste à Londres. Valentine, elle, coule des jours paisibles sur son île au large de l’Italie avec son fidèle compagnon à quatre pattes, Ferdinand. Tout oppose les deux jeunes femmes jusqu’à l’apparition inopinée d’une photographie, qui va bouleverser leur existence à jamais.

Une histoire irrésistible, fraîche et drôle à la fois, remplie de bienveillance. Où le hasard vient jouer les troubles fête dans la vie des deux protagonistes principaux. Donner une direction imprévisible et oblige à dépasser leurs craintes. Accepter de prendre certains risques qui vont entraîner des changements de direction.

« S’il ne me restait que quelques mois à vivre, que pourrais-je entreprendre pour qu’aujourd’hui compte vraiment ? »

Relever des défis pour affronter l’inconnu, juste en suivant son intuition. La rencontre avec l’autre est au cœur de ce roman. Une sublime ode à l’amitié. Aux amis toujours présents, dans les bons comme dans les mauvais moments, les rires comme les larmes. Ceux qui consolent, rassurent et encouragent dans la réalisation des rêves. Ceux à qui l’on peut dire sans crainte d’être jugée.

Une ode à la fraternité aussi. Aux liens du sang, plus forts que l’ignorance ou l’absence. Un sentiment d’évidence, du bonheur de se (re)trouver, de cette certitude de n’être plus jamais seule, de la force qui en découle. S’abandonner au bonheur et le laisser envahir tout notre être.

J’ai adoré la sagesse du doyen Ernesto de l’île qui distille ses conseils les plus précieux. Bartolomeo et son enthousiasme omniprésent. Nikola et son soutien indéfectible. Des relations pleines d’empathie et bienveillance, c’est si beau et ça fait tellement de bien.

J’ai aimé les épisodes épistolaires faits de confidences naturelles, qui viennent du cœur, voir les liens se créer de manière fusionnelle.

J’avoue qu’après cette lecture si douce et humaine, je n’ai qu’une envie : faire ma valise et m’envoler vers les paysages paradisiaques de la Maddalena et ses eaux translucides. Goûter au bonheur sous le soleil sarde.

Et pour vous, le goût du bonheur ressemble à quoi ?

Mes extraits :

• « Nous sommes beaucoup à courir après des futilités, et nous oublions que nous n’avons qu’une seule et unique vie. Combien de personnes se réveillent à 80 ans en se disant : pourquoi diable n’ai-je pas fait mieux que ça, j’ai travaillé comme un âne pour gagner de l’argent que j’ai dépensé bêtement, j’ai vécu près des amours de ma vie sans profiter d’eux. J’ai été de mauvaise humeur pour des broutilles, je me suis fâchée avec la famille pour des soucis d’ego mal placé… »

« Tout finit toujours par s’arranger »

« «Il faut parfois savoir prendre des risques pour vivre pleinement sa vie »

Ma note : 9/10

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