Promets-moi de vivre – Yves Le Bihan

Coucou tout le monde. Je vous retrouve pour vous parler de ce roman qui est un immense COUP DE CŒUR 💙 et qui a profondément résonné en moi. Je suis tellement ravie de faire partie du Bookclub Eyrolles cette année et de découvrir autant de lectures merveilleuses.

Un roman à la triple temporalité qui m’a chamboulée, du début à la fin. La douceur de la plume de l’auteur m’a transporté dans des émotions vives. Il aborde avec une justesse incroyable des thèmes comme le mal-être au travail dont on parle si peu mais détruit pourtant à petit feu. Et la quête intérieure pour trouver celle ou celui que l’on est véritablement et la prise de conscience de nos priorités.

Arnaud, dirigeant autoritaire d’un laboratoire pharmaceutique, iexerce une pression continue sur ses collaborateurs, faisant preuve de cynisme, de mépris, de froideur, imposant une charge de travail insensée et une ambiance oppressante. Ses méthodes sont à l’origine du revirement professionnel de Sophia. Neurobiologiste, elle étudie les effets bénéfiques de la méditation sur la santé.
Arnaud est victime d’un grave accident de la route et tombe dans le coma. Alors qu’il est prisonnier de son corps, une voix s’adresse à lui, l’invitant à renouer avec ses valeurs enfouies, et le guide sur le chemin d’une intériorité nouvelle.

« La sérénité n’est pas d’être libre de la tempête, mais de trouver la paix dans la tempête. Ce qui est derrière nous et ce qui reste à venir sont des questions minuscules, comparativement à ce qui est à l’intérieur de nous » – Ralph Waldo Emerson 

Une intrigue passionnante, des personnages émouvants, entre science et sagesse d’une philosophie bouddhiste si inspirante, qui m’ont tenue en haleine. Une magnifique leçon de vie qui invite à la contemplation. Une véritable quête de transformation personnelle. Une rencontre avec soi-même, un voyage intérieur passionnant pour devenir notre meilleure version. Une ode vibrante à la vie, à tout ce qu’elle a d’essentiel à nous offrir.

J’ai envie de vous dire qu’un livre n’arrive jamais par hasard dans nos vies. Celui-ci est arrivé à un moment où j’en avais besoin. Il nous plonge au cœur du monde actuel, où montrer ses émotions est souvent considéré comme une faiblesse. Je suis de celle qui accepte sa vulnérabilité et sensibilité et qui les considère comme une force intérieure. Celles qui me font ressentir des émotions, vibrer. Qui suis convaincue que faire entrer la douceur et la bienveillance dans nos vies participe à faire évoluer le monde et que chacun puisse y trouver sa place .Que je crois plus que jamais aux valeurs de partage, entraide et solidarité. Que rester authentique n’a pas de prix.

« Parler est un besoin, écouter est un art » – Goethe

Une pépite à offrir partout autour de soi afin de semer des graines d’espoir et d’humanité. Alors PROMETS-MOI DE VIVRE intensément et en accord avec celle/celui que tu es. D’exprimer tes émotions, partager tes sentiments à tous ceux que tu aimes. De faire preuve de gratitude, développer ton intelligence émotionnelle, de t’émerveiller du monde qui t’entoure, de rallumer cette étincelle qui te fait briller, de te révéler à toi-même pour enfin EXISTER.

Et si une seconde chance s’offrait à vous, qu’aimeriez-vous changer ? Que feriez-vous différemment ?

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Mes extraits :

• « Le contentement est un art subtil qui libère celui qui le pratique »

• « Un bon dirigeant doit-Il obligatoirement épuiser ses troupes, leur demander l’impossible en permanence, et refuser de reconnaître les efforts de ses collaborateurs ? Je suis certaine que non »

• « Le lâcher-prise, c’est savoir se détacher de ses pensées ou des situations difficiles. Il ouvre un champ des possibles incroyable. Laisser les choses être ce qu’elles sont, les accepter telles qu’elles sont ouvre la voie du contentement »

• « Elle emmagasinait ces trésors de sagesse au plus profond de son être parce qu’elle était convaincue qu’ennemi aurait à les transmettre plus tard. Elle en était persuadée, cette retraite n’était qu’une douce et inéluctable rencontre programmée avec elle-même »

• « L’homme qui dirigeait le centre de recherche imposait la loi du silence à ceux, de moins en moins nombreux, qui contestaient ses objectifs pourtant inatteignables »

• « Désormais, le caractère précieux de la vie me sautait aux yeux. Je commençais à distinguer ce qui relevait de l’essentiel, trop rare, et le reste, souvent dérisoire »

• « Il cherchait à formuler un raisonnement rationnel dans ce qui n’avait été qu’une succession de coïncidences au début, mais qui se révélait d’une lumineuse synchronicité »

• « J’ai l’impression que vous vous reprochez d’avoir tant de questions et de doutes en vous. Si vous commenciez par accepter l’idée que vous doutez, sans vous juger, vous auriez franchi un grand pas. Souvent, les dirigeants comme vous ont un sens critique aiguisé, doublé d’un culte du perfectionnisme, d’une exigence extrême. Cela les empêche d’accéder à leurs émotions »

• « Il se dit qu’il avait à présent deux certitudes. La première était que cette chercheuse serait la boussole qui le guiderait dans la quête de transformation personnelle qu’il s’imposait, sans savoir où elle la mènerait. La deuxième était que cette quête serait longue, douloureuse, mais salvatrice »

• ✨« Découvrir, devenir et accepter ce que nous sommes, telle est la grande aventure de l’existence »✨

• « Je pense qu’un dirigeant, comme n’importe quel être humain, doit montrer qu’il est humain. Exprimer nos émotions en les maîtrisant nous connecte davantage aux autres et nous permet de mieux percevoir les leurs. Ce qui vous semble être une faiblesse est au contraire une preuve de courage »

• «  Au lieu de nous critiquer sévèrement, nous devrions nous traiter avec compréhension et compassion. Le monde irait beaucoup mieux si chacun s’adressait de telles lettres à lui-même »

• « Désormais, le caractère précieux de la vie me sautait aux yeux. Je commençais à distinguer ce qui relevait de l’essentiel, trop rare, et le reste, souvent dérisoire »

Ma note : 10/10