Quatrième de couverture :
Fraîchement débarquée à Grenoble, Samira est une jeune femme pleine d’espérance, déterminée à gérer son hyper-émotivité et à avancer dans la vie. Il faut dire que la déclaration d’amour inattendue de son meilleur ami ne lui a pas facilité les choses !
Un jour, Samira tombe sur David, libraire et créateur du club des Déboussolés Anonymes, rassemblement de personnes aussi perdues qu’elle. Au fil de leurs réunions, ces malmenés par la vie apprennent à retrouver un bonheur simple : le plaisir de vivre en accord avec eux-mêmes !
D’amitiés tendres en rencontres improbables, Sam devra apprendre à faire ses propres choix pour découvrir ce qui se cache derrière son trop-plein d’émotions.
Mon avis :
Quel bonheur immense de découvrir ce livre, gagnant du concours d’écriture Femme Actuelle développement personnel. J’ai eu l’énorme chance et privilège de lire ce livre grâce à The-book-trotters sur Instagram. Un concept innovant que j’adore. Un livre, dix voyageurs, dix chroniques et dix mots écrits dans le livre qui est ensuite renvoyé à l’auteur.
Déjà, je tiens à dire que je trouve la couverture magnifique, très douce et elle donne envie de se poser dans un cadre chaleureux et cocooning afin de se plonger entièrement dans cette histoire qui, j’en suis convaincue, peut parler à tous car qui ne connaît pas des moments de doute, des périodes où on a l’impression de perdre pied, des moments durs, des désespoirs.
Samira, jeune femme hypersensible, se laisse émouvoir par les choses les plus anodines. Elle décide de partir à Grenoble afin de se prendre en main, affronter ses émotions. Nouvelle ville, nouveau départ, nouvelle vie et nouvelles rencontres. Aller de l’avant, tenter de trouver un sens à sa vie, éclairer son quotidien et se construire un avenir. Vaste programme sans se départir de ce qui fait sa richesse intérieure et sans se laisser abattre par ceux qui tenteront de la déstabiliser.
Change toi toi-même et ton monde changera avec toi
Sur son chemin, elle va avoir la chance de découvrir un lieu magique, empreint de sérénité et de bienveillance, La Boussole, une librairie qui donne la parole à ceux qui se sont égarés et ont besoin de se reconstruire. Une bulle de bien-être où le jugement n’a pas sa place. Une parenthèse pour se découvrir, se révéler et s’enrichir émotionnellement. Des ateliers de développement personnel sont organisés par David, le maître des lieux, se concentrer uniquement sur le positif et remettre du soleil dans la vie de ces personnes déboussolées.
Une lecture lumineuse, un guide vers le mieux-être et la tolérance qui donne quelques clés pour avoir une meilleure estime de soi. Un roman profondément humain pour les âmes sensibles. Il y a tant de douceur et délicatesse chez Sam, qui se révèle particulièrement inspirante. Une lecture terriblement apaisante qui nous recentre sur tous ces petits moments de bonheur capable d’illuminer notre quotidien, à condition de les reconnaître et les savourer à leur juste valeur.
La Boussole est un endroit chaleureux comme on aimerait en trouver un peu partout, juste pour mettre de la joie dans nos vies et adoucir nos peines. Un livre qui donne envie de faire des câlins, serrer fort dans nos bras ceux qu’on aime et ceux qui ont besoin d’affection. Apprendre à gérer ses émotions quand on est une vraie éponge et qu’on absorbe tout ce qui nous entoure.
Je lis très rarement deux fois le même livre mais j’ai la conviction profonde que celui-ci fera exception car il a le pouvoir de mettre du soleil dans nos cœurs et nous ouvrir la porte de tous les possibles. J’ai adoré l’intégralité de ce roman, il me parle tellement. Cette envie d’avancer, d’appendre à mieux se connaître. Oser, tenter sans rester figé dans ses peurs. Découvrir les trésors cachés en nous. Créer de ses propres mains pour embellir notre vie et celle des autres. Offrir de notre temps en acceptant les cadeaux de la vie.
Un livre à offrir sans modération à tous les déboussolés anonymes que vous connaissez ou que vous rencontrerez. Car il a le réel pouvoir d’adoucir le quotidien de ceux qui ont été blessé par la vie. On a tous besoin d’une Sam, d’un David dans nos vies. Qui prêtent leur attention à ceux qui en ont besoin mais n’oseront pas forcément demander de l’aide. À nous de regarder le monde qui nous entoure et d’apporter toute la douceur dont on a besoin.
Mes extraits :
• « Fichues larmes. Elles ne me demandent jamais la permission. Si les larmes étaient monnayables, je serais riche. Je pleure quand je suis joyeuse, quand quelque chose me touche, quand j’ai de la peine, quand je suis fatiguée, quand je suis triste, quand les autres sont tristes »
• « Parfois, la vie te donne des opportunités, mais c’est toujours toi qui fais tes choix »
• « C’et ma petite fantaisie, les boucles d’oreilles. je les choisis chaque matin en fonction de mon humeur. Et si mon humeur est parfois égale d’un jour à l’autre, les boucles, elles, sont systématiquement différentes. A chaque jour son nouveau départ. Comme un regain d’énergie, une façon inédite de traverser la vie. Ce n’est qu’un minuscule détail aux yeux des autres, mais les petits pas des uns sont des avancées de géants pour d’autres »
• « Ce n’est pas l’âge qui compte. J’ai croisé des mômes qui avaient tout compris, et des vieillards qui regrettaient d’être passés totalement à côté de leur vie. Et j’en ai vu des gens qui essaient de te persuader de quelque chose alors qu’au fond d’eux, ils sont vides et paniqués. Peu importe l’âge et ce qu’on a vécu, le plus important c’est ce qu’on veut vivre et ce qu’on est prêt à faire pour ça »
• « Il n’y a pas d’échelle des malheurs. Il n’y a pas de compétition pour savoir qui souffre le plus. On a tous le droit de ressentir ce que l’on ressent. On essaie de comprendre les autres, on les écoute, on est là. Je crois que le fait que les autres m’acceptent ainsi, ça m’aide à m’accepter à mon tour »
• « La colère est un poison. Et quand on pardonne, le corps l’expulse »
• « Seb affirme que quand on ne va pas bien, c’est qu’on manque d’amour. Je pense qu’il a raison. A tel point que quand moi je ne vais pas bien, la première idée que j’ai, c’et de me blottir dans les bras d’une personne de confiance »
• « C’est un chemin difficile que de pardonner. Parce que ça veut dire qu’on ne cherche plus de coupable. Ça veut dire qu’on accepte de ne plus justifier nos actes et nos pensées en fonction de ce qu’on nous a fait. Pardonner, c’est laisser un bout de soi derrière. Gandhi disait que le faible ne peut pas pardonner. Pour lui, pardonner appartient aux forts »
• « Je ne veux pas subir ma vie. Je veux la vivre, lui faire un câlin de toutes mes forces, l’aimer, danser avec »
• « Pour ne plus envier la vie des autres, il faut aimer la sienne. Alors consacre tes pensées et ton énergie à trouver comment embellir ta vie et l’aimer davantage. Il y a toujours des gens mieux que toi, plus beaux, plus intelligents, plus riches. Mais tu ne sais pas au fond s’ils sont plus heureux »
• « Je pense vraiment que la gratitude est un rempart qui empêche l’invasion de la jalousie et du ressentiment. Mais ensuite, il faut sortir de sa forteresse. Et ça, c’est en se tournant vers les autres, en trouvant ta raison d’être sur terre, en offrant au monde le meilleur de toi-même »
• « Il faut un brin de folie pour s’extraire d’un moule dans lequel on ne rentre pas vraiment »
Ma note : 10/10