Coucou tout le monde. Aujourd’hui je viens vous parler de ma dernière lecture commune et mon coup de cœur pour le dernier roman de l’auteure. Il a raisonné profondément en moi. On a tous nos failles, nos propres zones d’ombre et de lumière et on y fait face avec nos propres moyens. Du mieux que l’on peut.
Comment continuer à sourire quand on a tout perdu ? J’ai l’intime conviction que certaines rencontres n’arrivent pas par hasard. Qu’elles croisent notre chemin pour nous offrir apaisement et soutien. Des présences réconfortantes et rassurantes qui ont le pouvoir d’alléger nos fardeaux. Qui parviennent à panser nos blessures et nous aident à retrouver goût en la vie. Qui réparent. Des amitiés précieuses qui deviennent indispensables et nous aident à garder foi en la vie.
Une lecture qui montre à quel point libérer la parole a le pouvoir de soulager et de faire exploser cette boule coincée au fond de notre gorge. Mettre des mots pour guérir nos maux. Pour se libérer du passé. Même si la vie est semée d’embûches, on peut tomber plusieurs fois mais on finit toujours par se relever, avec force et courage. Que l’espoir vit au plus profond de nous.
J’ai aimé l’évolution de la relation entre Greg et Alexia. Ce père et sa fille qui, suite à un drame, vont devoir cohabiter. Ces deux cabossés de la vie vont devoir apprendre a s’apprivoiser, ouvrir leur cœur, accepter de faire de la place à l’autre. Laisser le temps cicatriser leurs plaies. Sur le chemin de la résilience, ils vont être accompagnés par Ida, retraitée atypique et pipelette et Solène, qui parcourt la France à vélo afin de répertorier les boîtes à livres.
Une lecture lumineuse, positive, déculpabilisante malgré les sujets difficiles qui y sont abordés, comme le deuil, le suicide et qui nous accompagne sur le chemin de la résilience. Je me suis reconnue à de nombreuses reprises, comme le fait de devoir parfois s’éloigner de son quotidien pour trouver la force de devenir soi-même, être en accord avec ses propres valeurs et s’affirmer. Partir pour se retrouver et s’accepter telle que l’on est. J’aurais aimé avoir un père comme Greg, capable de prendre ses responsabilités et mieux choisir ses priorités.
Chaque être humain mène un combat intérieur dont le reste du monde ignore l’intensité – Accidental Killers de Isabelle Lagarrigue
Un roman qui m’a touchée en plein cœur. Un appel à la bienveillance, à la douceur d’une main tendue. Un geste anodin mais qui peut sauver des vies, juste en prêtant attention à ceux qui nous entourent. La vie réserve parfois de jolies surprises, à condition de garder un œil ouvert sur le monde qui nous entoure. J’ai aimé profondément le message transmis à travers cette lecture : malgré les drames de la vie, rester ouvert aux autres nous aide à guérir de nos blessures.
On m’a souvent dit que je souriais tout le temps. Envie de distribuer de la joie, de mettre du baume au cœur. Cela ne m’empêche pas d’avoir mes propres fêlures, mais j’ai décidé d’en tirer une force. Carpe Diem ou l’art de cueillir l’instant présent. Et j’ai cette envie farouche qui grandit en moi de semer des petits galets, remplis de messages positifs, tout autour de moi. En espérant qu’ils croiseront d’autres chemins et apporteront le sourire à ceux qui les trouveront 😘
Je ne peux que vous recommander cette lecture que vous terminerez le sourire aux lèvres, sans aucun doute. Une parenthèse de bonheur à offrir sans hésiter.
L’avez-vous lu ? Êtes-vous tentée ?
Mes extraits :
• « A chaque fois qu’on tombait sur une boîte à livres, elle s’y arrêtait et ça durait des plombes avant qu’elle repère le titre qu’elle allait rapporter à la maison. Elle racontait que ces boîtes étaient pleines de personnages abandonnés, mais qu’en les sortant de là, on pouvait les secourir »
• « Habituée à regarder la France depuis mes réseaux sociaux, je m’agaçais devant les commentaires haineux en me convaincant que la société ne tournait décidément pas rond. Je devenais aigrie avant l’âge. Grâce à mon voyage, je me suis rendue compte que le monde était rempli d’individus aussi uniques qu’extraordinaires »
• « On ne peut quantifier ni le bonheur ni le malheur. Il n’existe pas d’échelle du malheur, pas de hiérarchie , on trouvera toujours plus à plaindre. Ce qui semble anecdotique pour certains sera intolérable pour d’autres. Il n’y a pas de jugement, seulement des expériences de vie différentes qui nous façonnent »
• « Le quotidien ne lasse pas si on est en phase avec ce que l’on fait »
• « Il y a des moments pour certains romans et ils ne se pointent pas dans notre vie par hasard »
• « En partageant nos malheurs, j’ai l’impression qu’ils deviennent moins lourds »
• « Lorsqu’on jette des petits rayons de bonheur dans la vie d’autrui, l’éclat finit toujours par rejaillir sur soi »
• « Le malheur m’a appris à apprécier les petits bonheurs. La route est parfois longue, parfois semée d’embûches. On se plante, on rencontre des problèmes ou on tombe, alors on se relève et on se remet en selle. On peut s’arrêter sur le bord et apprécier le chemin déjà parcouru, mais on repart aussi, avec l’assurance que le retour sera différent, grâce à ce qu’on a vécu »
• « Mon père nous contait une vieille légende quand on était gamins. Elle prétend que pour chaque être disparu, la vie t’envoie une belle personne en retour. Non pas pour la remplacer – nul n’est remplaçable, pas plus que l’amour qu’on leur portera toujours -, maïs pour t’apporter du soutien et du réconfort »
• « J’ai souvent besoin de silence au milieu du tumulte »
• « Je crois que c’est ce qu’il faut se répéter chaque matin. Vivre chaque jour comme si c’était le dernier »
• « Toute ma vie, je serai cabossée. Mais j’ai découvert que tout le monde possède ses propres failles. Chaque individu est unique, chacun fait face au malheur avec les clefs qu’il possède, et grâce à son environnement »
Ma note : 10/10