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Les douleurs fantômes – Mélissa Da Costa

Les douleurs fantômes – Mélissa Da Costa

Quatrième de couverture :

Rosalie, Gabriel, Tim, Anton et Ambre formaient un groupe d’amis soudés jusqu’à ce qu’un drame les éloigne les uns des autres. C’est pourtant un appel au secours qui, cinq ans après, va à nouveau les réunir. Entre silences amers et regrets, ces retrouvailles vont raviver leurs douleurs fantômes et bousculer les certitudes : mènent-ils vraiment la vie dont ils rêvaient ?

Un rendez-vous à la croisée des chemins qui leur prouvera qu’on peut se perdre de vue, mais pas de cœur… Et qu’il n’est jamais trop tard pour changer de vie et être heureux.

L’amour des autres, le goût du bonheur, la guérison des blessures passées : après le succès de Je revenais des autres, Mélissa Da Costa nous fait partager, avec délicatesse et sensibilité, une formidable histoire d’amitié et de vie.

Mon avis :

J’attendais avec tant d’envie la suite de Je revenais des autres. Il y a des livres qui marquent tellement l’esprit, le cœur qu’ils en deviennent inoubliables. Les années peuvent passer, les personnages demeurent encrés à jamais. Il y a eu Tout le bleu du ciel de Mélissa, il y a désormais ses deux derniers romans.

Ce livre, je l’attendais avec tant d’impatience. Retrouver Tim, Ambre, Rosalie après plusieurs années. Qu’ont-ils fait de leur vie ? Quel chemin ont-ils décidé de suivre ? Sont-ils heureux ? On les a connu fragiles, que sont-ils devenus ? Autant de questions dont j’avais hâte d’avoir les réponses, mais pas trop non plus tant j’aime prendre le temps de savourer les histoires qui me marquent autant.

Par quelles circonstances, l’ancienne bande d’amis d’Arvieux va-t-elle se retrouver ? Dans quel état d’esprit seront-ils ? Après s’être tant apportés mutuellement, avoir mûri ensemble, cette si belle amitié semble indestructible. Le poids des souvenirs ressurgit inévitablement, les douleurs du passé aussi.

Un livre sur le temps qui passe, les blessures cachées pour mieux vivre sa culpabilité, sa honte et ses remords. Des silences qui en disent souvent trop longs, des regards baissés, fuyants qui n’assument pas. Un livre sur le pardon, la résilience, celle qui offre le droit d’être heureux.

A quoi bon mentir, fuir, se voiler la face lorsque tout semble si évident aux yeux de tous ? La vérité revient toujours plus forte qu’on ne l’imagine. Cette émotion invisible qui vous fait trembler de l’intérieur, capable de tout faire voler en éclats.

Pour finir, j’ai cette petite question qui me vient à l’esprit. Envie de connaître votre livre, qui des années après l’avoir refermé, l’émotion demeure aussi vivace, intacte. Quel est le livre de votre vie ?

Mes extraits :

• « Rien ne peut séparer deux âmes sœurs. Elles traversent tout et elles finissent toujours par se retrouver »

« C’était comme si Tim tenait toujours sa main dans la sienne. Une sensation semblable aux douleurs fantômes, après une amputation. On sait que le membre n’est plus là et pourtant on ressent toujours sa présence douloureuse. Au point d’en devenir fou »

• « Il faut laisser les gens t’aider. Ça peut être tentant de rejeter tout le monde dans un moment comme celui-là. Mais c’est pas une bonne idée »

• « C’est dans les larmes qu’on apprend réellement à se connaître, tu ne crois pas ? S’il n’a jamais vu tes larmes, Ambre, je ne crois pas qu’il te connaisse si bien »

« L’amour, ça vous tombe dessus, ça vous transperce, ça vous terrasse, ça remet tout en question, ça détruit tout vos équilibres. Mais ça ne se décide pas. C’est toujours plus ou moins un accident. Pas un choix. On ne peut pas simplement le vouloir. Même très fort. Ça ne prend pas »

• « Nos racines sont en chaque lieu que nous avons un jour traversé »

« Elle songea que la vie était décidément bien faite, qu’il ne fallait jamais avoir peur. Tout malheur apportait son lot de bonheur. Toute disparition apportait son lot de rencontres »

Ma note : 9,5/10

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