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Le jour où j’ai appris à vivre – Laurent Gounelle

Le jour où j’ai appris à vivre – Laurent Gounelle

Quatrième de couverture :

Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais son regard se fige, elle devient livide. Ce qu’elle va finalement vous dire, vous auriez préféré ne pas l’entendre. A partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle. C’est ce qui va arriver à Jonathan. A la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d’expériences qui vont changer radicalement sa vision de la vie, de la vie……

Mon avis :

Jonathan, 36 ans, est séparé depuis quelques mois d’Angela la mère de sa fille avec laquelle il espère renouer secrètement. Il travaille toujours avec elle dans un cabinet d’assurances et leur collaborateur tente de les convaincre de lui revendre leurs parts afin de prendre un nouveau départ loin l’un de l’autre.

Hanté par la prédiction de sa mort, il s’interroge sur le sens de sa vie, la place qu’occupe son travail, la satisfaction de la vie, la société de consommation….nous sommes conditionnés sur le fait que le bonheur provient de l’extérieur par des achats, restaurants, en faisant les boutiques…..Sitôt un désir assouvi, on en cherche un autre pour nous combler. Une course sans fin après l’assouvissement de désirs qui se succèdent. On nous enseigne qu’on devient heureux en recevant quelque chose de l’extérieur. On se tue au travail pour acheter pleins de choses sans réaliser qu’on n’a pas besoin de tout ce après quoi on court….. Il faudrait davantage chercher à l’intérieur de nous en s’accordant du temps rien que pour nous. S’écouter, s’affirmer pour vivre sa vie tout en respectant ses envies profondes et ce que l’on est profondément sans copier les autres. Apprendre à décoder les messages de son cœur et son corps.

Le message est simple : trouver le bonheur en étant vraiment soi-même. J’aime et j’apprécie cette philosophie qui nous rappelle que les moments les plus simples sont les plus vrais et ceux qui nous font le plus de bien dans la durée.

Jonathan se rapproche de sa tante Margie qui l’aide à prendre conscience d’énormément de choses et provoquent des déclics au plus profond de lui-même. Il est important de savoir s’entourer de personnes bienveillantes qui nous veulent véritablement du bien. Être et rester authentique en toutes circonstances. Rester fidèle à ses vraies valeurs.

Grâce à sa tante, Jonathan a réussi à dépasser ses angoisses de mort pour apprécier réellement la vie.

Jonathan fait preuve désormais d’altruisme, générosité et humanité. Profond changement en lui qui rejaillira sur ceux qui l’entourent. Il s’autorise enfin à être lui-même, à exprimer ce qu’il ressent, à vivre ce qu’il veut vivre.

Un roman comme je les aime, qui fait du bien, qui aide à prendre du recul lorsqu’on se laisse envahir par des choses anodines mais où l’on peut se perdre. Une invitation à se découvrir, se recentrer sur soi, apprécier les petits bonheurs du quotidien. Un livre très positif qui met du baume au cœur et offre des pistes vers un monde meilleur pour s’améliorer progressivement. Et rester authentique. Très belle découverte je recommande fortement.

Mes extraits :

• « Croire que tout est possible, que les seules limites sont celles que l’on se donne »

• « Il n’y a rien de pire que l’incertitude et le flou. L’esprit s’en empare et cherche désespérément les réponses qui lui manquent »

• « Comment profiter du moment présent, se détendre quand on a l’esprit encombré de mille et une choses à faire ? »

• « On ne réalise la valeur de la vie que lorsqu’elle est menacée »

• « Nos vies a cent à l’heure nous amènent parfois à négliger ceux qu’on aime »

• « La marche l’emplissait d’un sentiment de gratitude tout à fait nouveau pour lui. Gratitude envers la beauté du monde. Merci d’être vivant, merci de respirer, merci de voir, sentir, entendre »

• « C’est l’une des grandes illusions de notre époque. On écoute de moins en moins notre for intérieur. On a tendance à se perdre en voulant correspondre à des normes qui ne sont pas les nôtres mais imposées par la société »

• « Pour bien vivre sa vie, il est nécessaire d’être à l’écoute de ce qui vient du plus profond de nous-mêmes »

• « Les peureux se font tourmenter, les gens qui craignent de ne pas être à la hauteur échouent, ceux qui ont peur d’être rejetés finissent par l’être. Et quand, par manque de confiance, on veut tout contrôler, eh bien on ne contrôle rien »

• « Elle lui reprochait de trop travailler, de n’être pas assez présent dans la famille. Sans réaliser qu’il faisait tout ça pour elle et leur fille »

• « C’est pas parce qu’on n’exhibe pas ses souffrances qu’on ne ressent rien »

• « La nature nous parle mais nous ne savons pas l’écouter »

• « L’être humain est un être de relations. Relations avec les autres, avec les animaux, avec les plantes. Ce sont les relations qui nous font vivre »

• « Se recentrer sur l’instant présent. Le passé n’existe plus. Inutile de le ressasser »

• « Il ne sert à rien de regretter des choix passés. La vie est ainsi, elle est jalonnée d’erreurs, et sans doute ces erreurs ont-elles leur raison d’être, sans doute nous apportent-elles quelque chose malgré tout »

• « Quand un enfant manque fortement d’affection et ne se sent pas aimé, il arrive qu’il se coupe de ses propres émotions dans une sorte de protection inconsciente »

• « Savoir qui l’on est, puis l’être pleinement, à chaque instant, et refuser d’être autre chose »

• »On se rend compte quand approche le jour dernier que ce qui accaparait une bonne partie de notre attention durant notre vie devient soudain inutile, d’aucune aide »

• « On vit dans une société où l’on dit rarement aux gens le bien que l’on pense d’eux. On a beaucoup de pudeur à l’exprimer et beaucoup de retenue. C’est difficile de faire un compliment sincère à quelqu’un sans que ce soit mal interprété : la personne va souvent minimiser la qualité qu’on lui prête. Cela cache l’embarras à recevoir un cadeau aussi inhabituel »

• « Il ne faut jamais rester avec quelqu’un qui nous fait du mal. Partir est la décision la plus sage »

• « Notre vie commence véritablement le jour où l’on prend conscience que l’on mourra un jour, et qu’on l’accepte pleinement. On réalise de ce qui a vraiment de la valeur dans notre vie. Bien vivre, c’est se préparer à mourir sans regrets »

• « Il est tentant de penser que notre âme n’est pas enfermée dans notre corps mais qu’elle peut s’en libérer jusqu’à s’en détacher complètement le jour venu »

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